Si vous cherchez à réduire ou arrêter votre consommation d'alcool, sachez que vous n'êtes pas seul. L'alcoolisme, une condition complexe touchant la santé physique et le bien-être mental, représente un véritable défi. Cependant, avec de bonnes stratégies et un soutien adéquat, surmonter cette addiction est tout à fait possible.
L'excès d'alcool peut causer des problèmes de santé graves, comme la cirrhose du foie et des troubles neurologiques, en plus d'impacter négativement les relations et la qualité de vie. Mais en prenant des mesures concrètes et en suivant des conseils ciblés, réduire sa consommation d'alcool et viser l'abstinence devient réalisable.
Cet article vous présente 10 astuces clés pour arrêter de boire, allant de l'évaluation de votre consommation à l'importance du soutien professionnel. Que votre but soit de modérer votre consommation ou de vous libérer d'une dépendance sévère, ces conseils vous guideront vers un mode de vie sain et sans alcool.
1. Évaluer votre consommation actuelle
Commencer par évaluer votre consommation d’alcool est essentiel pour réduire ou cesser sa consommation. Cette démarche vous aide à comprendre vos habitudes et à déterminer les aspects nécessitant des ajustements.
Un outil pratique pour cette évaluation est l’alcoomètre, accessible sur des plateformes telles qu'Alcool Info Service. Il vous propose de répondre à des questions pour évaluer le niveau de risque de votre consommation d’alcool et détecter une éventuelle dépendance.
L’alcoomètre étudie vos habitudes de consommation et suggère, si besoin, des objectifs réalistes de réduction.
Il est aussi important de documenter quotidiennement vos habitudes de consommation. Tenir un journal de chaque boisson alcoolisée consommée, en notant la quantité et le moment, vous aidera à reconnaître des motifs et des déclencheurs spécifiques.
Cela peut révéler, par exemple, une tendance à boire davantage lors de repas ou de soirées entre amis, vous permettant ainsi d’adopter des stratégies plus saines pour ces occasions.
L’utilisation de repères standardisés comme la « dose bar » aide à évaluer précisément votre consommation. Une dose bar équivaut à 10 grammes d’alcool pur, ce qui représente à peu près 25 cl de bière, 6 cl d’apéritif à 20°, 12,5 cl de vin ou de champagne à 11°, ou 2 cl de pastis ou de digestif à 45°.
Ces repères facilitent la comparaison de votre consommation avec les recommandations pour un risque moindre.
En outre, le questionnaire AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test), validé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), constitue un outil précieux pour évaluer votre consommation d’alcool et identifier un éventuel risque ou une dépendance. Bien qu’il ne remplace pas l’avis d’un professionnel, il peut orienter une première autoévaluation.
Lire notre article complet sur comment identifier les premiers signes de dépendance.
2. Fixez un objectif clair et SMART
Après avoir évalué votre consommation actuelle d'alcool, il est essentiel de fixer un objectif clair et atteignable pour réduire ou cesser votre consommation. L'approche SMART pour établir des objectifs est un moyen efficace de parvenir à réduire votre consommation d'alcool.
Un objectif SMART doit être spécifique. Au lieu de se contenter de dire « je souhaite boire moins », établissez un objectif concret tel que « je souhaite réduire ma consommation de cinq à deux verres par jour » ou « je m'abstiendrai de boire de l'alcool en semaine ».
Cet objectif doit aussi être mesurable. Vous devriez être en mesure d'évaluer vos progrès et de vérifier si vous avez atteint votre but. Si votre but est de passer de six bières par jour à une seule, il vous sera simple de mesurer votre avancement.
L'objectif choisi doit être atteignable et réaliste, en accord avec vos capacités et votre situation actuelle. Si boire est pour vous une habitude quotidienne, il peut être plus judicieux de commencer par réduire votre consommation certains jours de la semaine plutôt que de viser un arrêt total et immédiat.
Enfin, votre objectif doit comporter une dimension temporelle. Définissez un délai pour atteindre votre objectif, comme « d'ici un mois, je ne consommerai pas plus de deux verres d'alcool par jour » ou « dans trois mois, je commencerai à boire mon premier verre d'alcool à partir de 19 h ».
En notant et en partageant vos objectifs, vous renforcez votre engagement. Notez votre objectif dans un journal ou partagez-le avec un ami ou un membre de votre famille pour bénéficier d'un soutien supplémentaire. Cette démarche vous aidera à rester motivé(e) et à suivre vos progrès vers une consommation d'alcool plus responsable.
3. Parlez-en à votre entourage
Discuter de votre choix de réduire ou cesser la consommation d’alcool avec vos proches est essentiel pour obtenir le soutien et la compréhension nécessaires. Votre famille et vos amis peuvent être des piliers fondamentaux dans votre parcours de sevrage.
En informant votre entourage de votre décision, vous pouvez prévenir les situations tentantes. Il est essentiel d'expliquer clairement vos motivations et vos objectifs, permettant ainsi à vos proches de comprendre et de respecter vos choix.
Cette démarche peut aussi les encourager à vous soutenir activement, que ce soit en s'abstenant de boire à vos côtés ou en vous proposant des alternatives sans alcool.
Le soutien peut se manifester de diverses manières, comme vous accompagner dans des activités sans alcool, vous aider à identifier et éviter les déclencheurs, ou simplement vous écouter et vous encourager. Il est important de se rappeler que l'addiction à l'alcool touche également l'entourage, rendant leur implication bénéfique pour tous.
Des ressources comme les lignes d'écoute et les groupes de soutien, tels que Alcooliques Anonymes (AA) ou Al-Anon pour les proches, offrent un espace de partage et de soutien essentiel. Ces groupes permettent de trouver conseils et compréhension face aux défis de l'alcoolisme.
Enfin, la communication ouverte et honnête avec vos proches est primordiale. Partager vos émotions, vos défis et vos succès peut renforcer vos liens et augmenter votre motivation à maintenir une consommation d’alcool saine ou à viser l'abstinence.
4. Identifiez les déclencheurs
Identifier les déclencheurs de votre consommation d’alcool est une étape essentielle pour gérer et réduire votre consommation. Ces déclencheurs peuvent être des situations, des émotions, des personnes ou des environnements spécifiques qui vous incitent à boire.
Les situations interpersonnelles, comme des conflits, de l’anxiété ou des phobies sociales, la timidité, ou le besoin de se conformer aux attentes d’un groupe, peuvent souvent être des déclencheurs significatifs. Il est important de reconnaître ces situations et de développer des stratégies pour les gérer sans recourir à l’alcool.
Les émotions négatives telles que la tristesse, l’angoisse, ou le stress peuvent également être des déclencheurs puissants. Beaucoup de personnes utilisent l’alcool comme un « pseudo-médicament » pour faire face à ces émotions désagréables.
Comprendre que l’alcool n’est pas une solution durable et trouver des alternatives saines pour gérer ces émotions est essentiel.
Les environnements et les routines quotidiennes, comme boire après le travail pour se détendre, ou consommer de l’alcool lors de repas ou de soirées sociales, peuvent aussi jouer un rôle. Identifier ces patterns et les modifier peut aider à réduire la consommation d’alcool. Vous pouvez remplacer ces routines par des activités sans alcool, telles que faire de l’exercice, lire un livre, ou passer du temps avec des amis dans des contextes non alcoolisés.
Enfin, les facteurs personnels tels que l’impulsivité, les problèmes d’estime de soi, ou la recherche de sensations fortes peuvent également être des déclencheurs. Reconnaître ces facteurs et travailler sur eux avec l’aide de professionnels de la santé mentale peut vous aider à développer des mécanismes de coping plus sains et à réduire votre dépendance à l’alcool.
5. Changez vos routines
Modifier vos routines quotidiennes est un pas décisif pour diminuer ou cesser votre consommation d'alcool. Il est essentiel de remplacer les habitudes et les routines liées à l'alcool par des alternatives saines pour éviter les déclencheurs et rester motivé.
Une méthode efficace pour transformer vos routines est de substituer les moments de consommation d’alcool par des activités sans alcool. Par exemple, si boire un verre de vin après le travail était une habitude, envisagez de le remplacer par un thé ou un jus de fruits. De tels changements contribuent à briser le lien psychologique entre certaines activités et la consommation d'alcool.
Les boissons sans alcool jouent également un rôle clé. Explorez des options telles que les infusions, les jus de fruits ou les sodas sans alcool. Certaines personnes apprécient les boissons qui simulent l’expérience de l’alcool, comme les bières ou les vins sans alcool, ce qui peut aider à gérer les envies.
Inclure amis et famille dans vos nouvelles routines peut s'avérer extrêmement bénéfique. Planifiez des activités sans alcool, telles que des sorties au cinéma, des promenades, ou des soirées jeux de société. Cela aide non seulement à éviter les tentations, mais aussi à renforcer vos liens sociaux de façon positive.
Enfin, envisagez l’utilisation de compléments alimentaires de sevrage ou de produits aidant à réduire les envies d’alcool, comme des compléments alimentaires au Kudzu. Cette plante est réputée pour influer positivement sur le système nerveux et aider certains buveurs à gérer leur dépendance à l'alcool. Toutefois, il est essentiel de consulter un médecin ou un spécialiste en alcoologie avant d’entamer toute supplémentation pour garantir sa sécurité et son efficacité, et pour déterminer les doses adaptées à votre situation.
Découvrez d'aileurs notre guide sur les vitamines et le sevrage alcoolique.
6. Utilisez des applications de soutien
L’utilisation d’applications de soutien est une stratégie moderne et efficace pour aider les personnes en quête de sobriété. Ces applications exploitent la technologie pour offrir un soutien constant et personnalisé tout au long du processus de sevrage alcoolique.
L’une des applications les plus populaires dans ce domaine est I Am Sober. Cette application gratuite permet de suivre les jours de sobriété, envoie des notifications quotidiennes de soutien, et offre la possibilité de se connecter avec d’autres personnes en récovery. Elle inclut également des engagements quotidiens, des histoires partagées avec la communauté, et permet de rappeler pourquoi vous avez décidé d’arrêter de boire.
Sober Grid est une autre application qui utilise les principes des réseaux sociaux pour soutenir la sobriété. Elle propose des « quests » quotidiennes pour améliorer la santé mentale et le bien-être, ainsi qu’une fonction de coaching par des pairs certifiés disponible contre une fee supplémentaire. Vous pouvez partager vos progrès et recevoir du soutien de la part d’autres utilisateurs en récovery.
SoberTool, conçue par un conseiller en dépendance de Harvard, aide à identifier et à gérer les envies d’alcool. Elle calcule le montant d’argent économisé grâce à la sobriété, envoie des notifications et des messages de motivation, et permet de se connecter à une communauté de soutien. Cette application est particulièrement utile pour la prévention des rechutes.
Nomo est une application simple et directe qui permet de créer et de partager des minuteurs pour suivre les jours de sobriété, ainsi que d’autres objectifs de santé. Elle inclut un mur d’encouragements, la recherche de partenaires de responsabilisation, et des prix pour l’atteinte de jalons, offrant une expérience ludique et motivante.
Reframe est une application éducative qui utilise des stratégies de changement de comportement basées sur la science, telles que des jeux, la tenue d’un journal et la méditation. Elle offre un accompagnement individuel et du contenu vidéo dans sa version supérieure, ce qui la rend très personnalisée et efficace pour réduire la consommation d’alcool.
Ces applications sont des outils précieux qui peuvent vous aider à rester motivé et engagé dans votre voyage vers la sobriété, en fournissant un soutien constant et des ressources pratiques pour surmonter les défis liés à l’arrêt de la consommation d’alcool.
7. Adoptez un passe-temps ou une activité
Adopter un passe-temps ou une activité est une stratégie efficace pour détourner votre attention de l'envie de boire et remplacer les anciennes habitudes liées à l'alcool par de nouvelles routines positives. Cette approche vous aide à maintenir votre focus sur la sobriété et à enrichir votre vie de manière significative.
L’activité physique est hautement recommandée. Elle libère des endorphines, améliorant l’humeur et réduisant le stress, deux éléments souvent liés à la consommation d’alcool. Que ce soit par la course, le yoga, la natation, ou tout autre sport qui vous passionne, l’exercice physique peut devenir un substitut sain à l’alcool et vous aider à rester motivé dans votre démarche de sobriété.
Les activités créatives, telles que la peinture, le dessin, l’écriture, ou la musique, sont également très bénéfiques. Elles permettent d’exprimer vos émotions et de canaliser votre énergie de manière constructive, contribuant ainsi à votre bien-être mental et émotionnel.
Les hobbies sociaux, comme rejoindre un club de lecture ou un groupe de théâtre, ou participer à des activités communautaires, sont utiles. Ils vous permettent de maintenir des relations sociales sans exposition à l’alcool et de vous sentir connecté à une communauté qui partage vos intérêts.
Les activités de relaxation et de méditation, telles que la méditation guidée, le tai chi, ou le qi gong, sont précieuses pour gérer le stress et l’anxiété sans recourir à l’alcool. Ces pratiques favorisent une meilleure gestion des émotions et une plus grande conscience de soi, essentielles pour maintenir la sobriété.
En adoptant un ou plusieurs de ces passe-temps, vous créez un environnement positif et engageant qui soutient votre démarche de sobriété et enrichit votre vie de manière significative.
8. Faites de l'exercice régulièrement
Pratiquer une activité physique de manière régulière est une méthode efficace pour accompagner votre chemin vers la sobriété et booster simultanément votre santé physique et mentale. L'activité physique possède des bienfaits considérables, capables de vous aider à contrôler les envies d’alcool et à améliorer votre bien-être général.
L'activité physique stimule la libération d'endorphines, souvent surnommées les « hormones du bonheur », qui jouent un rôle clé dans l'amélioration de l'humeur et la réduction du stress et de l'anxiété. Ces états émotionnels peuvent inciter à la consommation d’alcool, et en les régulant de façon naturelle, vous pouvez réduire votre désir de boire.
Outre ses avantages sur le plan émotionnel, l'exercice physique contribue également à améliorer la santé physique en renforçant le système cardiovasculaire, en augmentant la force musculaire, et en améliorant la flexibilité et la tolérance au stress du système nerveux. Cela est d'autant plus important pour ceux ayant une consommation excessive d’alcool passée, étant donné que l’alcoolémie élevée peut affecter négativement la santé physique, notamment à travers la cirrhose du foie ou des problèmes cardiaques liés à l'alcool, et augmenter la mortalité.
L'exercice régulier peut aussi aider à structurer votre quotidien, en apportant un sens de routine et de discipline. Cela s'avère particulièrement bénéfique pour remplacer les habitudes anciennes liées à l'alcool par des routines plus saines.
Par exemple, si votre routine impliquait de boire après le travail, vous pourriez envisager de vous rendre à la salle de sport ou de faire une promenade à la place.
De plus, l'exercice procure un sentiment d'accomplissement et de fierté personnelle, ce qui peut booster votre motivation à rester sobre. En vous fixant des objectifs sportifs et en les réalisant, vous développez une confiance en vous qui peut avoir un impact positif sur d'autres domaines de votre vie, y compris votre gestion des envies d’alcool.
Enfin, l'exercice peut être une activité sociale enrichissante, favorisant le maintien de relations positives et la lutte contre l'isolement. Rejoindre un club sportif, participer à des cours de fitness en groupe ou simplement s'entraîner avec des amis peut offrir un soutien social et émotionnel précieux dans votre parcours vers la sobriété.
9. Testez les substitutions sans alcool
Explorer les substitutions sans alcool est une excellente manière de maintenir le plaisir de boire des boissons festives ou gastronomiques sans les inconvénients de l’alcool. Le marché des boissons sans alcool alternatives (BSA) a considérablement évolué, offrant maintenant une variété d'options qui rivalisent avec leurs équivalents alcoolisés en termes de saveur et de qualité.
L’une des tendances actuelles est la popularité des bières sans alcool, qui représentent 65% des consommations alternatives. Ces bières sans alcool sont souvent élaborées à partir des mêmes ingrédients que les bières traditionnelles, mais avec un processus de désalcoolisation qui préserve leur goût et leur texture.
Les vins et les spiritueux sans alcool sont également devenus très populaires. Des marques comme Djin Spirits et JNPR proposent des alternatives aux vins et aux spiritueux traditionnels, utilisant des techniques innovantes et des infusions de plantes pour recréer les saveurs complexes des boissons alcoolisées. Par exemple, Djin Spirits offre une alternative à l’Aperol ou au Campari avec son produit AmarOz, élaboré à partir de queues de distillation et d’une trentaine de plantes différentes.
Les cocktails sans alcool, ou mocktails, sont une autre option attrayante. Des marques comme Curious Elixirs, De Soi et Kin Euphorics créent des boissons qui imitent les cocktails traditionnels mais sans l’alcool. Ces mocktails peuvent inclure des adaptogènes et des ingrédients fonctionnels pour offrir une expérience similaire à celle des cocktails alcoolisés, mais avec des bénéfices supplémentaires pour la santé mentale et physique.
Les boissons fermentées, comme le kombucha et le kéfir, sont également des alternatives populaires. Ces boissons non seulement offrent une expérience de consommation similaire à celle des boissons alcoolisées due à leur effervescence, mais elles apportent également des bénéfices pour la santé digestive et le bien-être général. Des marques comme Koko Kombucha et Little Saints proposent des recettes innovantes et des saveurs variées dans ce domaine.
Enfin, les jus de fruits et les sodas artisanaux peuvent également être des substitutions agréables pour les buveurs en recherche d'alternatives. Des options comme les jus de fruits pressés ou les sodas à saveurs naturelles offrent une alternative rafraîchissante et saine aux boissons alcoolisées. Vous pouvez également personnaliser ces boissons en ajoutant des herbes, des épices ou des extraits de plantes pour créer des saveurs uniques, qui pourraient aider à combattre la gueule de bois et atténuer les récepteurs impliqués dans les mécanismes de dépendance et addictions liés à l'alcool.
10. Recherchez un soutien professionnel
La recherche d'un soutien professionnel joue un rôle essentiel pour ceux qui aspirent à réduire ou cesser leur consommation d'alcool. Les groupes de soutien et la thérapie fournissent des environnements structurés et des ressources spécialisées, augmentant considérablement vos chances de succès.
Les groupes de soutien offrent un lieu pour partager vos expériences et défis avec d'autres personnes confrontées à des situations similaires. Ils peuvent être animés soit par des professionnels de la santé mentale, soit par des individus ayant vécu des expériences comparables.
Les groupes de soutien par les pairs, comme ceux d'Alcooliques Anonymes (AA), créent un cadre bienveillant et compréhensif, permettant aux membres de se soutenir mutuellement et d'échanger sur leurs stratégies de sobriété.
Les groupes de soutien professionnels, menés par des thérapeutes certifiés, proposent un plan de traitement précis. La thérapie de groupe est une approche de traitement psychologique structurée visant à développer des compétences spécifiques ou à modifier des comportements. Bien que ces groupes puissent être plus onéreux que les groupes de soutien par les pairs, ils sont parfois couverts par l'assurance et sont dirigés par des professionnels expérimentés.
La thérapie individuelle représente aussi une option pertinente. Elle permet de travailler sur l'identification et la gestion des déclencheurs de consommation d'alcool, le développement de stratégies d'adaptation et l'adressage des problèmes sous-jacents contribuant à la dépendance. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la thérapie motivationnelle (TM) sont des méthodes fréquemment employées pour traiter l'alcoolisme.
Les groupes de soutien en ligne s'avèrent extrêmement utiles pour les buveurs dépendants luttant contre leur addiction, en particulier pour ceux faisant face à des contraintes géographiques ou temporelles. Ils offrent la possibilité de se connecter avec d'autres personnes en rétablissement de n'importe où et à tout moment, incluant souvent des réunions régulières et des forums de discussion, un soutien indispensable pour surmonter une intoxication chronique et les problèmes liés à l'alcool.
Enfin, l'importance d'une collaboration avec un médecin ne doit pas être sous-estimée. Un médecin peut évaluer votre état de santé général, gérer les symptômes de sevrage et prescrire des médicaments si nécessaire. Ils peuvent également vous orienter vers des ressources et des spécialistes en addictologie pour un soutien plus spécialisé.
À retenir sur les meilleures astuces pour ne pas boire d'alcool
Arrêter ou réduire la consommation d'alcool est un parcours à la fois personnel et complexe. Cependant, avec les stratégies appropriées et un soutien adapté, cet objectif est pleinement atteignable. En prenant le temps d'évaluer votre consommation actuelle, de définir des objectifs précis, de communiquer avec vos proches, et d'identifier les facteurs déclenchants, vous poserez les premières pierres vers un mode de vie plus sain. L'intégration de nouvelles habitudes, l'usage d'applications de soutien et une pratique régulière d'activités physiques s'avèrent être des éléments essentiels dans ce processus.
Il est également important de ne pas oublier d'explorer les alternatives sans alcool et de chercher un soutien professionnel si nécessaire.
Ces conseils vous aideront non seulement à contrôler vos envies d'alcool, mais contribueront également à améliorer votre santé physique et mentale. Ne repoussez pas le moment d'agir et prenez dès maintenant le contrôle sur votre consommation d'alcool. Chaque petit pas peut entraîner un impact significatif sur votre bien-être global.
Commencez dès aujourd'hui et offrez-vous les meilleures chances de réussite dans votre quête de sobriété.
Quelle est la meilleure méthode pour arrêter de boire ?
La meilleure méthode pour arrêter de boire englobe une série d'étapes coordonnées. Il est essentiel de prendre conscience de son alcoolisme et de trouver la motivation nécessaire pour entamer le processus de sevrage. Voici quelques étapes clés :
- Consultez un médecin ou un addictologue pour évaluer votre consommation d'alcool et déterminer si un traitement médical est nécessaire.
- Si recommandé, suivez un traitement médicamenteux, tel que l’acamprosate ou la naltrexone, pour atténuer les envies et les symptômes de sevrage.
- Rejoignez un groupe d’entraide et engagez-vous dans une thérapie individuelle, en privilégiant les thérapies cognitives et comportementales, pour bénéficier d'un soutien psychologique.
- Établissez des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels) et un contrat d'arrêt pour renforcer votre motivation et votre engagement.
Comment se sevrer de l'alcool seul ?
Tenter de se sevrer de l'alcool seul est fortement déconseillé en raison des risques de symptômes graves et potentiellement mortels. Voici quelques points essentiels à considérer :
- Conscience et motivation : Prenez conscience de votre dépendance et trouvez la motivation pour arrêter.
- Consultation médicale : Il est essentiel de consulter un médecin ou un addictologue pour évaluer votre consommation et les risques associés.
- Symptômes de sevrage : Vous pourriez souffrir d'anxiété, de tremblements, de nausées, et dans les cas graves, d'hallucinations ou de délirium tremens.
- Traitement médical : Des médicaments comme l’acamprosate, la naltrexone et le disulfirame peuvent être nécessaires pour gérer les symptômes de sevrage.
- Soutien : L'adhésion à un groupe d’entraide et la participation à une thérapie individuelle sont souvent indispensables pour réussir le sevrage.
Comment avoir la volonté d'arrêter de boire ?
Pour cultiver la volonté d'arrêter de boire, il est essentiel de prendre conscience de son alcoolisme et des impacts négatifs sur la santé et la vie quotidienne. Trouvez votre motivation en envisageant les bénéfices de l'abstinence, tels que l'amélioration de l'espérance de vie et la diminution des risques de maladies graves. Définissez des objectifs SMART et établissez un contrat d'arrêt personnel.
Identifiez les situations à risque et modifiez vos habitudes liées à l'alcool. Rejoindre un groupe d'entraide et envisager une thérapie individuelle peut grandement renforcer votre motivation et votre réseau de soutien.
Quel aliment pour arrêter l'alcool ?
Pour faciliter l'arrêt de l'alcool, privilégiez une alimentation riche en nutriments et intégrez un complément alimentaire de sevrage après consultation médicale. Les légumes et fruits variés, les produits laitiers, les viandes maigres, et les aliments riches en acide folique tels que les lentilles, les légumes verts, et les avocats sont fortement recommandés. Des études suggèrent que des aliments comme le kudzu peuvent aider les buveurs et ceux qui veulent cesser de fumer ou arrêter d'autres drogues, en modulant l'activité des récepteurs impliqués dans la dépendance. Le jus de céleri cru et les pommes sont aussi cités pour leur effet bénéfique sur la modération des envies et leur capacité à éliminer les toxines du corps, contribuant ainsi à la gestion des effets de l'ivresse et de la consommation excessive d'alcool.
Sources scientifiques
- Alcool Info Service. (n.d.). Alcoomètre : évaluer votre consommation d’alcool. Alcool Info Service.
- Organisation mondiale de la santé (OMS). (n.d.). Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT). OMS
- Alcooliques Anonymes (AA). (n.d.). Soutien pour l’abstinence et la sobriété. Alcooliques Anonymes.
- Vidal. (n.d.). Recommandations pour le sevrage alcoolique. Vidal.